Musique

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Paroles

De coordination ou de vitamines
D’un plan B, de sommeil ou d’ocytocine
D’une fonction RESET, Vider la corbeille
De champs de fleurs peuplés d’abeilles

De connexion au monde en pleine conscience
D’un doudou, d’un gourou, de reconnaissance
De l’herbe plus verte au pré du voisin
Finalement on est tous en manque…

Refrain :
De quoi de quoi de quoi de quoi
De quoi as-tu besoin toi
Pour te sentir exister
Pour te sentir libéré
Des chaines que fait peser
Sur toi le monde extérieur
Quand tout ton monde intérieur
Voudrait s’envoler ailleurs
Voudrait s’envoler ailleurs…

De la vie, d’un syndrome ou du mauvais temps
De la hausse du baril ou de nos parents
Des embouteillages, du blues automnal
De la dernière épidémie

D’une rumeur, de la mode ou du temps qui passe
D’un gros con, d’un pigeon, des médias de masse
D’une rose d’amour et de ses épines
Finalement on est tous victimes…

[Refrain]

De dragons, d’une maison en barbe à papa
De fortune, de fidèles qui suivent nos pas
D’un secret si grand qu’on l’oublie toujours
De l’impossible grand amour

De lendemains qui chantent ou du temps passé
D’une bonne bière, d’un massage ou de tout casser
D’un jour revenir, d’un jour devenir…
Finalement on a tous un rêve…

[Refrain]

Des grains qui se sont coincés dans
Mes engrenages de gosse innocent
J’en ai des bacs et des bacs – à sable

J’aurais tort d’en faire des châteaux
De vouloir qu’ils résistent à l’eau
Mieux vaut que je les laisse au vent

J’y pense de temps en temps
J’y pense par-dessus bord
À ce que grave le temps
Je voudrais faire un sort

Refrain :
J’ai envie
De dormir dans l’herbe
C’est joli
Ces nuages crème
Je souris
Mes yeux qui se ferment
En ont pris
De quoi faire un rêve

Bien des pierres sur mon chemin
M’ont griffé les pieds et les mains
Du gros menhir au petit caillou

Un jour, égaré, je pourrais
Me conduire en Petit Poucet
Mais c’est un coup à tenter le loup

J’y pense de temps en temps
J’y pense par-dessus tête
À ce qui tient longtemps
Je n’veux plus tenir tête

[Refrain]

Les sages m’ont dit : « Sois pas fou !
Connais-toi toi-même avant tout ! »
J’ai voulu suivre ce bon conseil

Mais jamais aucun professeur
Ne m’a appris autant que l’erreur
À son école je fus zélé

J’y pense de temps en temps
J’y pense dessus dessous
Au cœur battant le temps
Je crois que j’ai pris goût

[Refrain]

Au monde entier disons « zut ! »
Prends ton flûtiau, je prends mon luth
Toi en slip et moi en calbute
Errons dans les bois sans but

Prouvons que les lutins existent
Autour du monde suivons leur piste
Faisons de Suède en Afrique
Des expériences fantastiques

Mmmh mmh…

Noyons les chiffres à la louche
Marions les fils qui se touchent
Invitons tous les chefs d’États
À danser ensemble la salsa

Regarde ces hauts buildings
On dirait un jeu de quilles
Balançons pour tout faire tomber
La citrouille des contes de fées

Mmmh mmh…

Déguisés en policiers
Équipés de gros bouquets
Aux gens qui n’en ont pas sur eux
Offrons une fleur ou deux

En échange de quelques étoiles
Donnons au ciel un récital
Avant d’aller sur un cheval
Sauver la princesse du bal

Mmmh mmh…

Au monde entier disons « zut ! »
Prends ton flûtiau, je prends mon luth
Toi en slip et moi en calbute
Errons dans les bois sans but
Au monde entier disons « zut ! » (x2)

Je veux brûler sur un air de Richard Wagner
Déchirer les nuées d’un bond de géant
Accueillir l’univers les bras grands ouverts
Et d’étoiles habillé vaincre le néant

Refrain :
Reste en vie
Écris-moi
Aie envie
Aime-moi

Lune attirée par l’odeur d’un croissant au beurre
Les amoureux semés donneront des fleurs
Après six mois sous terre on est différent
On est fou de lumière et l’on vit de vent

[Refrain]

Toi, sauterelle, à mon pré tu peux t’arrêter
De mon pas maladroit ne t’affole pas
À tes cils poussiéreux on peut deviner
Que même au vent mauvais tu ne pleures pas

[Refrain]

Au parc
J’ai vu un roi
Semer sa fierté
Le long des allées
En murmurant

Au parc
Se sont effondrées
Des croix en papier
Plantées par milliers
Pour des vivants

Au parc
Te souviens-tu
De nos pas perdus
Dans le sel de la terre
Et la sueur à nos paupières ?
Le bonheur en accordéon
Nous faisait sauter du pont

Au parc
Un éléphant
Marche lentement
Devant chaque banc
Il se souvient

Au parc
Penchés sur l’eau
Des arbres brumeux
Passent aux aveux
Comm’ tous les ans

Au parc
Te souviens-tu
De nos pas perdus
Dans le sel de la terre
Et la sueur à nos paupières ?
Le bonheur à saute-mouton
Faisait dormir les démons

Au parc
Un ingénieur
Mesur’ la distance
Creusée par l’errance
Et retient 1

Au parc
On voit des roses
Ivres de rêves
Pleurer leur sève
Obstinément

Il ouvre au soleil levant
Ouvre sa maison en grand
Il sait qu’elle arrive

Il s’habille tout de blanc
Et songe à tous ces moments
Où la vie dérive

Dans sa main il prend un peu
Des cendres du dernier feu
Il sait qu’elle arrive

Ouvrant sa main sur des fleurs
Il fait pleuvoir une odeur
De fin de bataille

Volent papillons cendrés
Vole sa vie consumée
Comme un feu de paille

L’horizon, infiniment
Fait résonner le serment
De leurs épousailles

Il ouvre son cœur en grand
Le laisse aller sous le vent
Si loin est la rive

Cœur tatoué, cœur brûlé
Par ce nom d’encre mêlée
De sang, de salive

Dans sa poche il roule un peu
Les billes du dernier jeu
Voilà, elle arrive

Comme un porte-bonheur au cou
Je veux toujours garder le goût

Le goût d’Asie
Le goût de nuit
Le goût meurtri
De ton corps chaud

Le goût de veine
Le goût d’arène
Le goût d’aubaine
De nos assauts

Que le sang qui écume en nous
Garde toujours en ses remous

Le sucre dont
On s’est fait don
Sous l’édredon
La fête au corps

Le sel en nage
Des grands voyages
Le sel des plages
D’îles au trésor

Aux délices dévouons-nous
Et oublions cet arrière-goût

Le goût d’écume
Le goût d’enclume
Le goût de rhume
De nos sanglots

Quand le cœur vide
Bave l’acide
Creusant des rides
Aux glaces à l’eau

Sur la langue ce goût de nous
J’aimerais qu’on me le tatoue

Le goût festin
Le goût de vin
Qu’ont dans tes mains
Le pain et l’eau

Le goût secret
Que seul je sais
Ton doux bouquet
De fleurs de peau

Faisons des fagots du bois des nez qui s’allongent
En p’tites allumettes débitons leurs mensonges
Pour que dans un feu de joie ils partent en fumée
Il suffit d’une rafale aux braises affamées

Soufflons un peu dans les bronches des gens gonflés
Regardons-les en escadrille s’envoler
Flottons dans le vent comme un immense drapeau
Devant l’horizon des grands meneurs en bateau

Refrain:
Allons reprendre l’air
Que nous pompent tous ceux
Qui sans en avoir l’air
Soufflent la poudre aux yeux

Aux évolutions donnons le goût du grand R
Malgré les fumiers ne perdons pas notre flair
Ne manions pas le marteau si c’est pour des clous
Ne devenons pas marteaux et sortons des clous

Dansons sans musique, sans peur et sans raison
Au-dessus des casques et sur le dos des moutons
Donnons à la fille du vent de nombreux enfants
D’une fleur et d’un sourire armés jusqu’aux dents !

Mon cœur, saigné par tes ongles
Bénit cette blessure
Et mon crâne est une ville
Recouvre tous les murs

Je t’aime encore
Je t’aime toujours

Vie sans amour est un désert
Mirages de sable et cœurs de pierre
Au jardin qui se meurt
Aide un peu le semeur
Et à nous deux l’Éden

Je t’aime encore
Je t’aime toujours

Nul n’entend crier dans l’espace
Les étoiles qui meurent
Ne fuis pas, libellule
Ce n’est qu’un crépuscule
Avant des jours meilleurs

Je t’aime encore
Je t’aime toujours

Tu verras mieux sur mes épaules
Le jour et la nuit qui se frôlent
Météo pour demain :
Que du beau, que du bien
Et Paris en bouteilles

Je t’aime encore
Je t’aime toujours

Un anneau
À l’oreille d’une fille qui dort
Un anneau
Accroche à l’amour un peu d’or
Et pour que sa nuit soit mieux encore
L’anneau de mes bras pour son corps

Un anneau
Que les mariés glissent au quatrième
Un anneau
Le maillon d’une invisible chaîne
Qui empêche l’oiseau de s’envoler
Mais l’empêche aussi de tomber

Un anneau
Pour la robe d’une danseuse en sueur
Un anneau
Là où passe sa ceinture de fleurs
Et pour qu’on voit se plisser ses yeux
Un anneau d’argent tient ses cheveux

Un anneau
Tient ensemble les clés de ton cœur
Un anneau
Que tu m’as repris un soir de pleurs
J’ai gardé les doubles quelque part
Je les retrouverai tôt ou tard